mercredi 24 octobre 2012

CHRONIQUE BLACKSAD - GUARNIDO



      Un polar où des animaux anthropomorphes évoluent dans le New York des années Cinquante. John Blacksad (chat), détective privé, solitaire et cynique, enquête sur de sombres affaires. Il a peu d’amis (le chien-policier Smirnov et la fouine-journaliste Weekly), un seul grand amour perdu, Natalia.

      Le rythme est parfaitement maîtrisé grâce à un découpage magistral et l’auteur ne lésine pas sur les décors : graphiquement, c’est une pure réussite, rehaussée par des couleurs à l’aquarelle, délicates et précises. Côté scénario, Blacksad ne révolutionne certes pas le genre, mais il en respecte tous les codes, jusqu’à la mélancolie subtile qui se dégage dans tout bon récit « noir ». Ne vous faites pas fourvoyer par le découpage fluide de cet ancien de Disney qui est Guarnido, ni par l’univers animalier : Blacksad boit, fume, tue, souffre par amour… et les auteurs traitent de tous les sujets : la mafia, le racisme, l’idéologie extrême, la drogue... 














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