Retraçons ensemble plusieurs décennies étalées sur 4 tomes :
Au XX siècle, le dernier nabab des cigares de Cuba est retrouvé mort, un homicide maquillé en suicide. Qui, pourquoi ?
Un long flash-back nous ramène en 1820, au large de Cuba, où un navire négrier (le Santa Maria Cristina, d'où le sous-titre) transporte la main d'oeuvre africaine qui sera exploitée sur les terres des planteurs de cannes à sucre. Plusieurs espagnols, en même temps, visent le marché des cigares.
Diego Castellano, aventurier espagnol , s'acharne sur une parcelle de terre qui ne semble pas très prometteuse. Son but est cultiver du tabac... et il réussi son pari ! En effet, le sous-titre de ce deuxième tome, "La finca", signifie "la propriété". Mais le fait d'avoir accepté d'élèver un enfant illégitime mulâtre, le mêlera à des drames qui trouveront leur résolution... dans le meurtre du tome 1 !
Nous allons avancer dans le flash-back, et récolter d'autres pièces du puzzle qui devra nous mener à la découverte des mobiles du meurtre avec lequel la série a démarré. Luttes de pouvoir, soif de richesse, haines ancestrales : ce troisième album, qui clôture le premier cycle, fournit les réponses que l'on attendait.
Trahisons, manipulations, sang versé... quand on dit que fumer (le cigare, dans ce cas) nuit gravement à la santé ! Mais ça ne s'arrête pas ici : dans le 4ème tome qui vient de sortir, c'est au tour de la relève, avec la jeune Rosalia Portero, d'être au centre de passions déchirantes. Et la date n'est pas anodine : 1898, Cuba... les USA entrent en guerre contre l'Espagne, dont l'île est un domaine, et on sait que ça se terminera par la cession de Cuba aux États Unis. Au moment où le récit se déroule, Rosalia se passionne pour la cause des révolutionnaires qui voulaient l'indépendance.
Tous ces albums seront disponibles à la librairie SAMEDI 6 OCTOBRE pour la dédicace du dessinateur, Eric Lambert.
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