mardi 11 mars 2014

CHRONIQUE : GOLDEN DOGS


 
Ils sont quatre, quatre as, Fanny la prostituée, Lario le castrat, Lucrèce la déportée et Orwood le maître d’œuvre. Jeunes, beaux avec le monde à leurs pieds, ils prennent leur revanche sur la haute-société londonienne et sur ses âmes damnées, les Black Birds. Un seul larcin, un seul chef d’œuvre aura suffit pour cela. Surveillance, espionnage, infiltration et virtuosité sont les clés de la réussite.
La classieuse couverture de cette édition est rehaussée d'or comme l'or que les Golden Dogs ont au bout des doigts. Le dessin de Griffo (déjà vu dans Sherman et Oracle de la Luna) sert une narration haletante et sans temps mort. Un à plat de couleur chatoyant pour l'intérieur et sombre pour les rues de Londres souligne l'ambiance du volume. Stephen Desberg (IRS, Le Scorpion) présente dans ce tome Fanny, la prostituée marquée au fer. C'est à travers son regard que nous découvrons le quatuor. Desberg garde en réserve les « background » des autres personnages et nous met l'eau à la bouche avec un tome d'ouverture et de présentation pour cette série qui suivra les aventures des 4 membres des Golden Dogs sur quatre tomes. L'étendue de la série est déjà connue et c'est un bon point à l'heure où certaines séries trop longues s'enlisent. 
4 tomes en un an, pas le temps de se lasser d'une belle série prometteuse.

Dessin & couleur : GRIFFO & BURGAZZOLI
Auteur : Stephen DESBERG




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