samedi 5 janvier 2013

CHRONIQUE BAKUMAN

Un manga sur l'espoir et la force de détermination, pour illuminer ce samedi gris et pluvieux.


Il s'agit de BAKUMAN, par les auteurs de l'excellentissime DEATH NOTE. 
L’expression Bakuman n’a pas de signification précise en japonais, le dessinateur indiquant sur la couverture du tome 2  : “Bakuman, peut évoquer les explosions (bakubatsu en japonais), les joueurs (bakuchiuchi), les tapirs (baku), ces animaux supposés être des mangeurs de rêves.” 

Dans une société japonaise toute tournée vers l'emploi dans une grande boîte, Mashiro ne voudrait pas rater sa réussite sociale et finir hikikomori (jeune qui vit reclus chez lui au crochet de ses parents) ni freeta (cumulateur de CDD). Doté pour le dessin, il a néanmoins trop peur pour se lancer dans une activité de mangaka, ayant à l'esprit l'exemple de son oncle Nobu, qui ne fut qu'une étoile filante dans ce domaine et se suicida. Son copain de classe Takagi, qui écrit des scénarios, n'est pas de cet avis et le pousse à se lancer ensemble dans une grande aventure : réaliser le meilleur manga jamais publié ! Ce sera l'amour pour Azuki,  qui rêve de devenir doubleuse de dessins animés bien qu'elle soit très timide et effacée, à pousser Mashiro à prendre en main son destin.



Et de rêves il est beaucoup question dans cette série, qui met en scène Mashiro, 14 ans, s'interrogeant sur son avenir.

Série pour tous les âges, dynamique malgré le sujet (dessiner) qui pourrait sembler statique de premier abord, BAKUMAN est aussi trouffée d'informations très réalistes et techniques sur le parcours du combattant qu'est le métier artistique. Sans oublier néanmoins le côté plaisant de pratiquer son art !

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